Mobilité partagée : le futur du déplacement en France ?

La mobilité partagée est en plein essor en France et en Occident. Qu’ils soient motivés par les économies financières, la conscience des enjeux climatiques ou tout simplement séduits par le concept, les usagers sont de plus en plus nombreux et réguliers.

Focus sur la mobilité partagée dans le domaine automobile, véritable alternative aux transports en commun et aux véhicules personnels.

 

La mobilité partagée, c’est quoi ?

Le concept de mobilité partagée est innovant car il met à disposition du grand public des moyens de transport réputés individuels. Depuis plusieurs années dans les grandes métropoles, ces solutions de mobilité sont en plein boom : vélos, voitures en autopartage et plus récemment trottinettes déferlent dans nos rues.

Le terme de mobilité partagée désigne un mode de transport collaboratif initié par le covoiturage. Il regroupe tous les moyens de transport disponibles en libre-service.

 

Pourquoi un tel engouement pour la mobilité partagée ?

Poussée par la génération ultra-connectée des millenials, l’utilisation collaborative des ressources est en vogue. Elle permet de s’affranchir des contraintes, donne de la flexibilité et est un moyen de réaliser d’importantes économies.

Le domaine du transport automobile n’est pas épargné par ces bouleversements puisqu’il a amorcé sa révolution digitale. L’émergence des applications de partage coïncide avec la digitalisation des véhicules et le développement des véhicules autonomes. De plus, la possession d’un véhicule personnel engendre des coûts importants :

• Prix d’achat du véhicule,
• Tarif du carburant,
• Cotisations d’assurance,
• Frais d’entretien.

L’usage de la mobilité partagée a connu une hausse de 48 % en 2022. Nul doute que le nombre de 380 000 véhicules partagés présents en Europe encourage le recours massif à ces solutions de mobilité innovantes.

 

Comment la crise sanitaire et climatique a-t-elle boosté la mobilité partagée ?

Avec les confinements successifs, les habitudes de déplacement ont changé. Le télétravail a engendré une baisse du recours au véhicule personnel polluant au profit de solutions de mobilité plus vertueuses :

• Mobilité douce (vélo, trottinettes…),
• Covoiturage,
• Véhicules partagés bien souvent électriques.

La crise sanitaire et climatique a engendré une prise de conscience profonde pour modifier ses habitudes de déplacement. La possession d’un véhicule personnel dans un environnement urbain n’a plus de sens pour de nombreux Français. Selon le baromètre prévention routière Allianz France-CSA, ils seraient 70 % à s’intéresser aux services de mobilité partagée.

Quel avenir pour la mobilité partagée en France ?

Le secteur du transport est l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre. En Europe, on estime que 60,6 % des émissions de GES sont dues aux véhicules personnels. La France s’est engagée lors de la COP 26 à réduire de 55 % ses émissions de CO2. Cette transition implique nécessairement la réduction du nombre de véhicules personnels en circulation.

Selon le gouvernement, les véhicules en autopartage permettraient de remplacer l’usage de 5 à 8 véhicules personnels. Une politique de déploiement massif de véhicules 100 % électriques et prochainement à l’hydrogène est un important levier pour l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050.

Les solutions de véhicules partagés ne préservent malheureusement pas des pannes. Les véhicules électriques connaissent des avaries, notamment liées aux pannes de batterie. Pour garantir votre mobilité personnelle et partagée, il faut pouvoir compter sur une garantie assistance auto à la hauteur !

La mobilité partagée a donc de beaux jours devant elle pour répondre à cet enjeu majeur qu’est la réduction de notre impact sur l’environnement.