août 12, 2025
Pièces de réemploi, d’occasion ou recyclées : décryptage d’un marché automobile en plein essor
Différentes typologie de pièces : occasion, réemploi, recyclé – Décryptage du marché
Face à la hausse des coûts de réparation et aux enjeux écologiques, de plus en plus d’automobilistes se tournent vers des alternatives aux pièces neuves. Mais que signifie réellement « pièce de réemploi », de plus en plus plébiscitée pour entretenir son véhicule à moindre coût ? Quelle est la différence avec une pièce d’occasion ou recyclée ? Pourquoi utiliser des pièces de réemploi ? Tour d’horizon d’un marché en pleine expansion.
Pourquoi les pièces de réemploi séduisent de plus en plus d’automobilistes
Le prix des réparations automobiles n’a cessé d’augmenter ces dernières années, en grande partie à cause de la complexité croissante des véhicules et du coût des pièces détachées. En parallèle, les préoccupations environnementales incitent de nombreux consommateurs à opter pour des solutions plus durables.
Dans ce contexte, les pièces issues de l’économie circulaire – qu’elles soient d’occasion, de réemploi ou recyclées – gagnent du terrain. Mais ce qui se cache derrière ces termes est encore parfois flou, Opteven vous donne les clés pour bien comprendre.
Pièces d’occasion, de réemploi ou recyclées : quelles différences ?
Pour pouvoir faire un choix éclairé et bien choisir vos pièces de remplacement, il est essentiel de bien comprendre les spécificités de chaque typologie de pièce :
Les pièces d’occasion
Il s’agit de pièces déjà utilisées, généralement récupérées sur des véhicules hors d’usage (VHU), et revendues en l’état. Aucune vérification ou remise en état n’est effectuée. Ces pièces sont souvent proposées par des casses automobiles ou entre particuliers.
Moins chères, elles présentent toutefois un risque accru en matière de fiabilité.
Les pièces de réemploi (PRE ou PIEC), c’est quoi ?
Comme les pièces d’occasion, elles proviennent de VHU (véhicules hors d’usage). Mais à la différence des premières, elles sont démontées, nettoyées, contrôlées et testées par des centres agréés avant d’être remises en circulation. Certaines peuvent même être vendues avec une garantie, gage de confiance.
À noter : depuis 2017, la réglementation française utilise le terme officiel PIEC (Pièces Issues de l’Économie Circulaire).
Ce sont ces pièces qui peuvent vous être proposées par les garagistes et réparateurs automobiles, et dans le cadre des contrats d’entretien et garantie panne mécanique proposés par Opteven.
Les pièces recyclées
Ici, on ne parle plus de réutilisation directe, mais de récupération de matière première. Ces pièces sont broyées ou fondues pour extraire les matériaux (acier, aluminium, plastique…), qui serviront à produire de nouveaux éléments. Le recyclage réduit l’extraction de ressources, mais ne permet pas une réutilisation immédiate de la pièce.
Pièces de réemploi : ce que dit la loi
Depuis le 1er janvier 2017, les professionnels de la réparation automobile sont tenus d’informer leurs clients sur la possibilité d’utiliser des pièces de réemploi pour certaines interventions (carrosserie, optique, vitrage…).
Mais attention : les pièces liées à la sécurité (freinage, direction, airbags…) sont exclues de cette obligation, pour garantir la fiabilité des réparations.
Ce cadre légal vise à encourager l’économie circulaire tout en protégeant les usagers.
Pourquoi choisir des pièces de réemploi pour vos réparations ?
Un avantage économique évident
Leur principal atout ? Le prix. Les PRE permettent de réduire le coût des réparations de 30 à 50 % par rapport à des pièces neuves. Pour les véhicules anciens ou à faible valeur, cela peut faire toute la différence.
💡 Exemple : un rétroviseur neuf peut coûter jusqu’à 400 €, contre 150 € en pièce de réemploi contrôlée.
Un geste pour la planète
Réutiliser une pièce existante permet d’économiser des ressources, de l’énergie et de réduire l’empreinte carbone liée à la fabrication. C’est un levier simple et concret pour allonger la durée de vie des véhicules tout en limitant la production de déchets.
Une réponse aux problèmes de disponibilité
Certaines pièces sont introuvables ou plus produites par les constructeurs, notamment pour les véhicules de plus de 10 ans. Les PRE deviennent alors une solution précieuse pour prolonger la vie de son véhicule sans se ruiner.
Le marché des pièces de réemploi en plein essor
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le marché des pièces issues de l’économie circulaire est en pleine croissance.
- En 2023, Stellantis a enregistré une hausse de 63 % de ses ventes de pièces de réemploi, via sa plateforme dédiée à la réparation durable.
- Selon les rapports d’expertise automobile, les PIEC représentaient 4,9 % des pièces remplacées en 2023, contre 3,5 % en 2022.
Une dynamique qui illustre une prise de conscience croissante, tant chez les professionnels que chez les particuliers.
Des plateformes spécialisées pour faciliter l’accès aux pièces de réemploi
L’émergence de marketplaces dédiées comme Back2Car, Opisto ou B-Parts contribue à démocratiser l’accès à ces pièces : traçabilité, compatibilité, garanties… L’expérience utilisateur se rapproche de celle du neuf.
En parallèle, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) soutient activement ce modèle, à travers des objectifs de réparation, de réduction des déchets et de réemploi.
En résumé : réparer malin, durable et moins cher
Les pièces de réemploi s’imposent comme une alternative crédible, économique et responsable aux pièces neuves. Elles s’inscrivent pleinement dans une logique de transition vers une mobilité plus durable .
Chez Opteven, nous suivons de près cette évolution du marché, qui s’inscrit dans notre engagement pour une réparation raisonnée, un allègement des coûts pour les automobilistes et une réduction de l’impact environnemental.
Et vous, avez-vous déjà envisagé les pièces de réemploi pour vos réparations auto ?
Une question ? Nos experts sont là pour vous conseiller.